-
Prologue
Tout le monde a un rêve.
J'en ai un aussi ... mais combien de personnes ont réalisé leurs rêves?
Probablement certains y arriveront ... mais certainement pas moi.
Je ne suis même pas proche du mot “succès”.
Même si mon rêve n'est pas grand, au point d'être astronaute ou de voyager au-delà de la Terre ; Parce que la chose dont je rêve, quand on la compare aux autres, ça peut sembler si ordinaire.
Oui, je veux être écrivain.
Un écrivain qui n'a pas besoin d'être populaire ou qui a beaucoup de fans comme les autres, je demande seulement à être publié dans une maison d'édition et à avoir mon propre roman dans les librairies, ça suffit.
Mais, comme ils disent ... la fichue réalité va toujours à l'encontre de ce que nous voulons toujours avoir.
Tout comme le commentaire, qui ressemble à ceci :
«Quelle est cette histoire que j'ai accidentellement lue ? Ça craint ... "
"Ça craint ? Est-ce que mon histoire est nulle? Avez-vous même du goût ou pas ? Putain! Il ne possède pas de cerveau et ensuite, il critique l'histoire des autres".
Ce n'est pas la première fois que je lis un tel commentaire et ensuite, j'ai dû faire face à des choses qui pourraient extrêmement me blesser, juste comme ça. Mais ça va. Je pensais que le second serait bien meilleur.
“Cette histoire c'est de la science-fiction qui n'a même pas un léger sens de la réalité. Ce n'est pas raisonnable.”
"Putain, qu'est-ce que ... Merde ! D'où viendrait le raisonnement pour chaque action quand il s'agit de science-fiction ? Si vous voulez vraiment une raison, pourquoi ne pas aller lire l'étude de la raison ou un livre de moine, merde ! Pas besoin de lire une histoire de science-fiction ".
Eh bien, je comprends ce dicton particulier à propos de nos préférences,
Mais, putain, il ne peut pas s'empêcher de se sentir mal à cause de ce genre de personnes.
Peut-être à cause de cette attente, ce qui le déçoit.
Mais, demandons nous un peu, y a t-il dans l'humanité, quelque part ou il n'y a pas d'espoir ? S'il avait cessé d'avoir de l'espoir maintenant, il aurait probablement déjà laissé tomber.
J'expire, épuisé.
Soudain, une raison qui faisait qu'il voulait arrêter d'écrire une histoire tourne en rond, dans sa tête encore une fois. De plus à ce moment, cela ne s'est pas produit qu'une ou deux fois, ça a toujours été comme ça presque chaque fois qu'il voyait un commentaire qui blessait son amour propre.
En fin de compte, il ne sait pas quoi faire d'autre que de s'appuyer contre le fauteuil, de manière épuisée.
Ses yeux fixaient le cahier devant lui qui était vide mais, à l'intérieur de sa tête, il y avait beaucoup d'idées qui se mélangeaient jusqu'à former un gros n'importe quoi.
"Est-ce que je dois vraiment arrêter d'écrire ?"
"Il n'y a aucun moyen pour que je gagne contre Zol "
“Abandonner ne sonne pas beaucoup mieux, P'Zon”
Là ... à chaque fois qu'il pensait à arrêter d'écrire, les mots de quelqu'un lui traversaient l'esprit et l'influençaient …
Ai'Zol, ma sœur cadette qui a réussi à écrire son roman alors qu'elle a commencé à en écrire un, beaucoup plus tard que moi.
"Continue !"Dis-je en levant mes deux mains pour me frapper doucement sur les joues comme si j'appelais ma conscience. "Ne te décourage pas ai'Zon!”
Il marmonnait continuellement.
"Tu ne le vois pas Zon, le nombre de livres qui ont été publiés ? Et à cause de cela, tu ne peux pas te décourager ... tu ne peux absolument pas te décourager, tu ne peux pas te décourager ... tu ne peux pas-"
"P'Zon !!!"
(Porte ouverte bruyamment)
La voix qui venait de la personne qui a ouvert la porte et qui est récemment entrée. Elle est arrivée trop vite et trop fort pour que je puisse me redresser et m’asseoir sur la chaise qui s'est balancée et est tombée soudainement par terre.
Putain ça fait mal …
Qu'est-ce qui ne va pas ? Pourquoi es-tu par terre ?" Ai'Zol ne fait pas que demander parce qu'il y avait des rires à la fin de sa question comme si elle appréciait de me voir affalé par terre comme ça.
"Rien"
Dis-je, niant et me levant rapidement même si dans ma tête, je voulais aller voir ma soeur et lui frapper la tête.
Cependant, au final, je ne pouvais que me retourner pour relever la chaise et m'asseoir, comme avant.
Il n'était pas l'image du frère aîné parfait, mais elle le soutenait quand même.
"Quel est le problème ai'Zol pour que tu rentres comme ça dans ma chambre ? Tu ne sais pas frapper à la porte ? Et si j'étais nu, tu aurais fait quoi ? »
"C'est ton problème, P'Zon, tu n'avais qu'à verrouiller la porte, ai-je tord ?"
Le fait d'avoir une petite sœur chiante qui répliquait comme ça, lui donnait envie d'être un enfant unique.
"Mais ... Qu'est-ce que tu faisais ? Je peux aussi savoir, non ?"
Dit Ai'Zol en penchant la tête et en jetant un coup d'œil à mes fichiers ou en d'autre terme, pour se mêler de mes affaires, elle est douée pour ça.
"C'est confirmé ! Cette fois, tu regardais secrètement du porno".
"Te gène pas !" Pressé, je fermais la page dès que ma sœur s'en approchait plus près.
Honnêtement, je ne veux pas que Ai'Zol se soucie du roman que j'ai écrit. Je ne suis pas sûr non plus. Peut-être parce qu’il n'est pas aussi bon que le sien, et c'est peut-être pourquoi je ne veux pas qu'elle interfère.
"Je ne veux pas te déranger, vraiment ..." marmonna Ai'Zol. "Alors ... Tu as terminé ton roman ou non ?"
"Pas encore"
"…"
"..."
Le silence recommença à s’alourdir, je ne sais pas pourquoi mais quand nous parlons tous les deux de roman, il y a toujours une atmosphère tendue comme celle-ci.
"Allez P'Zon, fighting !"
"Euh"
"Mais ... Si tu ne peux vraiment pas continuer, alors tu peux aussi arrêter d'écrire na. Et quant au pari que nous avons fait …"
"Ça suffit Zol"
"Mais, je le pense vraiment na, P'Zon. Si c'est …"
"Je n'abandonnerai pas !"
Même si l’écriture du roman est partie du pari avec Ai'Zol, concernant les vues.
Mais je ne sais pas.
En ce moment, il a commençait à sentir que le succès qui venait de lui-même était beaucoup plus important que les opinions.
Mais, si un jour il décidait d'arrêter d'écrire pour de vrai, il espérait que le choix vienne de lui-même, pas à cause de mots comme ceux-là.
"D'accord, je comprends. C'est simplement une suggestion, pas plus que ça na"
«Euh» J'acquiesçai lentement et me tournai pour regarder le visage de ma sœur. "Alors qu'est-ce qui t'arrive, pourquoi tu me cherchais ?"
"Euh, j'ai oublié. En fait, papa et maman te demande de descendre na"
"Quel est le problème ?"
"Je ne sais pas mais, peu importe à quel point je regarde, l'expression de papa n'a pas l'air bonne,"
"C'est si mauvais ?" Je ne me souvenais pas avoir fait quoi que ce soit qui ait énervé papa mais, il vaut mieux penser que je n'ai vraiment rien fait.”
"Et bien ...je ne sais pas ce qu'il y a. Je devais seulement te dire que tu devais descendre plus vite"
"Euh, je vais descendre dans un instant"
"Si c'est bon, alors j'y vais. Fighting ! , P'Zon"
"Euh" J'ai prononcé mes mots doucement, jusqu'à ce que je réalise que Ai'Zol commençait à partir, sortant de la pièce.
Plus tard, mes mains se sont rapprochées lentement pour ouvrir la page récemment fermée, je regardais le fichier Word qui ne contenait pas plus de dix mots, sur la page.
C'était le dossier d'une histoire que j'ai écrite mais que je n'ai pas réussi à terminer honnêtement, avant ça, j'ai écrit de nombreuses histoires, mais je n'ai jamais réussi à en écrire une jusqu'à la fin.
Une fois coincé, j'arrête d'écrire et j'abandonne facilement. Mais, dès qu'une idée, un scénario me traversait l'esprit, je finissais toujours par écrire une nouvelle histoire.
C'est ce qui nous différencie, moi et Ai'Zol.
Ai'Zol préfère écrire un roman et le terminer et moi, dès que je ne peux plus écrire, j'ai tendance à créer une nouvelle histoire.
Je suis nul...
"(soupir) Très bien alors"
Fais juste de ton mieux, Zon, me dis-je, tourné à nouveau devant le fichier avant de descendre puisque Ai’'Zol m'avait dit que papa m' attendait.
Je suis descendu au rez-de-chaussée. C’était vraiment très silencieux et j’aperçu papa et maman qui étaient assis à la table ou l’on mange, ce qui me mis beaucoup la pression et je n'imaginais pas ce qui s'était passé.
"Pourquoi tout le monde a l'air si stressé ?"
"Zon, assieds-toi d'abord, fils"
Me dit maman en me montrant de la tête la chaise opposée. Après m'être assis en face d'eux, mes yeux se posèrent sur les papiers placés devant moi.
Fait chier ! C'était mon relevé de notes du précédent trimestre.
La question était, comment papa et maman avaient-ils pu les avoir ? Je ne leur ai pas donneé le mot de passe, non ? ...ou si ?
"Quand avais-tu l'intention de nous parler de tes notes ?"
J'avale difficilement ma salive, mais j'essaye de bien me tenir devant le tigre (Son père).
"Papa tu as un compte avec mon mot de passe aussi ?"
"Tu me l'as donné une fois" La personne qui m'a répondu était celle qui était assise près de papa, ma mère,
"Oh c'est vrai ? J'avais oublié"
J'ai essayé de le dire avec un ton gai et amusé, mais ça a semblait être complètement inefficace.
"Honnêtement, papa, ce n'est pas si horrible, si ?"
"..."
Papa et maman ne disaient rien, mais leurs regards donnaient une pression à laquelle je ne pouvais pas échapper.
"C'est si terrible ?"
"Alors, tu penses qu'une moyenne de 2,1 ce n'est pas si terrible , n'est-ce pas ?"
Me dit maman avec un ton mécontent.
"Juste un peu avant de recevoir une lettre d'avertissement"
"Je suis désolé khrab’” dis-je avec un sentiment de culpabilité, et mon expression essayait également de montrer que je me trompais complètement.
"Pour ce trimestre, je promets d'étudier et de ne plus avoir d'aussi mauvaises notes comme celles-ci"
"Ce n'est pas si mal que ça, combien exactement ?"
"Disons 2,5, est-ce que ça ira ?"
"Hmm 2.5, je me rappelle que tu as déjà eu plus que ça, pas vrai ?"
"Si c'est le cas, 2.6"
"…"
"Si c'est un non aussi, alors combien vous voulez que j'ai ?"
"Je veux que tu aies au moins 3"
"Oh maman, combien tu veux de plus? Je peux monter jusqu'à 2,75, ça va ?"
"…"
"D'accord, 3, allons-y avec 3. Je peux très bien avoir cette moyenne ... Pfff-"
"Alors, allons-y pour cette fois"
"Je peux y arriver na. Alors ... si vous n'avez rien d'autre à dire, je peux aller dans ma chambre na"
J’essayais d'en finir avec cette conversation en me levant, mais, papa m’interpella avant que je puisse le faire.
"Attends, Zon, je n'ai pas encore fini de te parler"
"Il y a un autre problème khrab’ ?"
"La question de ta moyenne est une chose mais, il y a un autre sujet dont je veux te parler, ça concerne le roman"
"…"
"Je veux que tu arrêtes d'écrire ce roman et que tu utilises ce temps pour étudier, ce n'est pas mieux ? Tes notes baissent à ce point parce que tu as passé beaucoup de temps à t'occuper de ce roman de fou, c'est tout"
C'était la première fois que papa mentionnait mon roman. De plus, il a appelé le roman que j'ai écrit un roman de fou.
"Mais, ce roman de fou dont tu me parles, c'est quelque chose que j'aime na khrab’ ... Je me souviens encore que vous m'aviez dit une fois que vous deviez soutenir vos enfants à faire ce qu'ils préfèrent mais, c'est ce que j'aime, tu ne me soutiens pas papa, mais avec Ai'Zol oui , pourquoi elle, elle peut ? "
"Zon, regarde comment ta moyenne baisse. Prends ta sœur comme exemple ... ses notes n'ont pas baissées."
En fin de compte, c'est comme avant, ils me comparent à ma sœur, une personne qui, quoi qu'elle fasse, connaîtra toujours une fin réussie.
"Zol, nous a déjà prouvé qu'elle peut faire ce qu'elle aime sans que ça n'affecte ses études."
C'est vrai. Ma moyenne était sacrément mauvaise que quand il fut temps de la montrer à ma mère, son regard ressemblait à un fichu couteau qui voulait me poignarder la poitrine quand elle l'a vu.
"De plus, je suis toujours en contact avec un éditeur pour qu'il publie le travail de ta sœur tandis que toi, tu fais les choses que tu aimes depuis longtemps, et c'est devenu n'importe quoi, tes notes ont également chuté. Si ça continue, je ne serais pas d'accord avec ça khrab’ "
Parler de mes notes n'étaient pas aussi douloureux que parler du roman que Ai'Zol peut publier.
"Mais …"
"Il n'y a pas de mais. C'est mon dernier mot que désormais tu dois arrêter d'écrire ce roman."
"Papa"
J'ai crié en appelant la personne qui se levait maintenant pour partir mais, mon père ne voulait pas écouter.
Peu importe le raisonnement qu'il a essayais de trouver pour qu'il puisse s'expliquer, son père n'écouterait pas quoi qu'il arrive.
Et il restait une personne devant lui, ce qui lui faisait espérer qu'elle le comprendrait .
Juste un peu, je me sentirais tellement bien.
"Zon essaie de réfléchir à ce qu'on t'a dit na.Si tu y réfléchis bien, ce qu'on te dit est vrai, non ?
Et oui ... même lorsque ma mère eu fini de parler, il semblait que personne ne me comprenait.
Je n'ai personne qui me comprend.
Pas même une seule personne.
-
Commentaires
Bonjour, Merci beaucoup pour la traduction du prologue. Attendons la suite. Bonne continuation.
Merci beaucoup pour la traduction du roman. J'avoue que Zon-Zaifah est mon couple favori. Ils me font trop rire tous les deux. Je vais attendre la suite patiemment. Encore merci et prenez bien soin de vous
2kinaSamedi 11 Avril 2020 à 22:03Merci pour cette traduction , j avais hâte de voir et puis c est intéressant de voir le point de vu de Zon plus approfondit et de la relation avec sa soeur XD
( A cause de vous me forcer a lire moi qui m aime pas sa .... mais c est pour la bonne causse ont va dire ;) )
Ajouter un commentaire
Merci pour la traduction !!! C'est super !!